Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) se dit particulièrement préoccupé par le sort des 7 millions de personnes qui ont besoin d'une aide d'urgence, dont plus de la moitié ont été déplacées par les combats en RDC.
<em>«Les habitants doivent affronter des épreuves inimaginables comme le déplacement, la séparation d'avec leurs proches, les exactions, les pillages et le risque d'être blessés ou tués (…). Nous appelons la communauté internationale à se mobiliser pour répondre aux besoins des millions de personnes durement touchées par la violence et le conflit armé », </em>a déclaré Patricia Danzi, directrice du CICR pour l'Afrique, lors d'une visite en RDC.
Le CICR note que «<em> cela fait déjà un certain temps que les violences endurées par les civils en RDC échappent à l'attention internationale. Les fonds débloqués par les gouvernements donateurs ont progressivement diminué, ce qui fait de la RDC l'un des pays les plus cruellement sous-financés parmi ceux où le CICR mène des activités ».</em>
Au moins 8,5 millions de personnes – dont 5,5 millions d’enfants – ont besoin d’une aide humanitaire, soit une hausse de 16 % par rapport à janvier 2017, avait rapporté la veille António Guterres, secrétaire général de l’ONU, dans un rapport publié.
<em>« Les déplacés sont désormais au nombre de 3,8 millions et près de 621 700 nationaux congolais ont trouvé refuge dans des pays de la sous-région. En outre, la République démocratique du Congo compte actuellement aux alentours de 541 400 réfugiés venus des pays voisins. Environ 7,7 millions de personnes sont en situation d’extrême famine, soit 30 % de plus qu’en 2016, et 43 % des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique », </em>dit-il.