<span style="font-weight: 400;">La société SEP Congo (Services des Entreprises Pétrolières Congolaises) assure que le pays ne court pas le risque de rupture des stocks en produits pétroliers.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Contrairement à ce qui se diffuse dans les réseaux sociaux, la SEP Congo S.A tient à rassurer l’opinion nationale, et plus particulièrement la population Kinoise, que le pays dispose, via les fournisseurs qui entreposent les produits pétroliers dans ses installations, d’un stock de carburant suffisant pour approvisionner régulièrement et de façon continue, l’ensemble du territoire national. De ce fait, toutes les sociétés commerciales peuvent être servies par SEP Congo pour le besoin de leur clientèle», </span></i><span style="font-weight: 400;">dit la société pétrolière dans un communiqué signé ce mardi 29 août 2017 par Jean Madebu Bunga Madrandele, Administrateur Directeur Général Adjoint de SEP Congo.</span>
<span style="font-weight: 400;">De par sa mission, SEP Congo est appelée à approvisionner l’ensemble du territoire de la RDC en produits pétroliers. Elle dédouane les produits pétroliers importés, les transfère vers des dépôts de stockage d’où ils sont acheminés par transport terrestre, fluvial, ferré et par pipeline vers l’usager final, pour le compte de ses actionnaires et partenaires.</span>
<span style="font-weight: 400;">SEP Congo, réagit à l’alerte lancée par une lettre non signée qui circule sur les réseaux sociaux et qui est attribuée au Groupement professionnel des distributeurs des produits pétroliers (GPDPP) à travers sa lettre adressée à Bruno Tshibala le 28 août dernier sur “l’impossibilité de renouvellement des stocks des produits pétroliers”.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">«La dégradation régulière de la situation financière des sociétés pétrolières ces derniers mois a fini par atteindre un point culminant qui se traduit par des stocks quasi nuls pour les sociétés commerciales de distribution de produits pétroliers chez SEP Congo qui ne sait plus exécuter nos demandes de mise en place, les stocks ne nous appartenant plus»,</span></i><span style="font-weight: 400;"> dit la fameuse lettre qu'ACTUALITE.CD n'a pas réussi à authentifier.</span>
Ce matin à Kinshasa, plusieurs stations refusaient de vendre du carburant.
<span style="font-weight: 400;">Les sources d’ACTUALITE.CD confirment que les pétroliers insistent sur la nécessité d’actualiser plus rapidement le taux de change dans la structure des prix. Ils notent l’écart entre le taux utilisé (1380 FC/1 USD) et le taux commercial (environ 1550 FC/1 USD).</span>