Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) s’inquiète de la situation de la scolarisation des enfants de l’espace Kasaïen à quelques jours de la rentrée scolaire.
<em>« A la veille de la rentrée scolaire, les besoins humanitaires en éducation sont urgents, alors que 400 écoles ont été attaquées depuis le début de la crise et 260 d’entre elles ont été détruites, »</em> a dit OCHA au cours de la conférence hebdomadaire de la MONUSCO ce mercredi 30 août 2017.
Au moins 309 000 enfants sont privés d’école dans les provinces du Kasaï, du Kasaï Central et du Kasaï Oriental, selon la revue parue en juillet et réalisée par le Cluster Education et le Groupe Global sur la Protection de l’Enfant cité par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).
En avril 2017, l’UNICEF avait prévenu que si la situation ne change pas, sept millions d’enfants issus des trois provinces du Kasaï (Kasaï, Kasaï Central et Kasaï Occidental) et des provinces de Lomami et du Sankuru sont à risque d’être affectés par le conflit.
Au mois de juin, l’UNICEF estimait que plus d’un enfant sur dix, en âge d’aller à l’école primaire dans la région, ne peut plus le faire en raison de la violence, et qu’environ 310.000 filles et garçons avaient donc vu leur éducation perturbée.