<span style="font-weight: 400;">Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) en RDC assure avoir documenté 398 violations des droits de l’homme sur tout le territoire de la RDC au mois de juillet. Cela représente une baisse de 19% par rapport au mois de juin 2017.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« A l’instar des mois précédents, les agents de l’Etat ont commis plus de violations des droits de l’homme que les combattants de tous les groupes armés confondus. Ils sont responsables de près de 55% des violations documentées en juillet 2017, soit 217 violations, ce qui représente une diminution d’un quart par rapport aux 290 violations enregistrées le mois précédent, »</span></i><span style="font-weight: 400;"> rapporte le BCNUDH.</span>
<span style="font-weight: 400;">Selon le rapport, les agents de l’Etat sont notamment responsables de l’exécution sommaire de 25 hommes et cinq femmes. Les groupes armés tous confondus sont, quant à eux, responsables de 181 violations, environ 45% du nombre total de violations enregistrées sur l’ensemble du territoire, soit un nombre stable par rapport au mois de juin 2017. Ils sont notamment responsables de la mort de 38 civils dont six femmes et trois enfants.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Parmi les agents de l’Etat, les principaux auteurs des violations des droits de l’homme documentées au mois de juillet 2017 sont, à nouveau, les militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), qui ont été responsables de 115 violations, soit près de 30% du nombre total des violations des droits de l’homme documentées, confirmant ainsi l’augmentation significative constatée le mois précédent, »</span></i><span style="font-weight: 400;"> note le rapport.</span>