<span style="font-weight: 400;">Au 8 août, 3140 cas de choléra dont 17 décès ont été recensés par le ministère de la santé à Goma (Nord-Kivu) et ses environs.</span>
<blockquote><span style="font-weight: 400;">« Malgré les mesures de riposte mises en place depuis la déclaration de l’épidémie et malgré une tendance globale à la baisse, la situation reste préoccupante du fait de la poursuite de l’extension géographique de l’épidémie», renseigne un communiqué signé par le Docteur Yuma Ramazani, directeur de cabinet du le ministre de la santé.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Le même document renseigne que c’est suite à une interruption involontaire du fonctionnement de la Régideso « consécutive à un problème de fourniture en électricité qu’une flambée épidémique de cas de choléra été rapportée à Goma ».</span>
<span style="font-weight: 400;">Des mesures ont été prises pour renforcer la riposte. Il a notamment été décidé d’augmenter le nombre de points de chloration qui passent de 6 à 25, mais aussi d’apporter un appui à la Régideso pour l’achat du carburant nécessaire pour augmenter son apport dans l’alimentation de la ville en eau.</span>
<span style="font-weight: 400;">Entretemps, les agents en charge d’hygiène et assainissement du Centre de traitement de choléra (CTC), à l’hôpital général de Goma (Nord-Kivu), sont en grève pour revendiquer leur prime de prestation. Ce personnel, ayant séché le travail, se trouve depuis ce vendredi 11 août 2017 en sit-in à la Division provinciale de la Santé du Nord-Kivu.</span>