L’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) et la plateforme Agir pour les Élections Transparentes et Apaisées (AETA) craignent que les récentes évasions dans les prisons congolaises accentuent le climat d’insécurité à l’approche de la période électorale.
<i>« Après l’évaluation de la situation sécuritaire, l’ODEP et l’AETA sont préoccupés par les évasions massives des prisonniers à travers les différentes prisons du pays et des incursions perpétrées par des groupes armés avec comme corollaire le décompte régulier des morts souvent parmi les personnes innocentes et dont les auteurs demeurent toujours flous. Cette situation aggrave l’insécurité et présage la criminalité généralisée qui causerait un environnement électoral à haut risque »,</i> ont déclaré les deux organisations au cours d’une conférence de presse organisée ce vendredi 11 août 2017 à Kinshasa.
Toujours dans le cadre de la préparation des élections, les deux structures s’étonnent du fait que la CENI n’ait pas pris des mesures particulières pour écourter la durée de l’opération de révision du fichier électoral dans l’espace Kasaïen.
Elles suggèrent notamment l’augmentation du nombre des centres d’enrôlement, d’agents et des kits d’enrôlement.
<i>« La planification de l’enrôlement dans les deux Kasaï et les quelques territoires de Lomami, semble s’inscrire dans un contexte normal sans prendre en compte les paramètres temporels, politique, légal et sociologique inhérent au processus électoral, plutôt que de se tenir selon un plan circonstanciel avec instauration des mesures qui écourteraient la durée »,</i> ajoutent l’ODEP et l’AETA.