Amnesty international dénonce l'usage excessif de la force par les agents de l'ordre lors des manifestations de mouvements citoyens le 31 juillet dernier.
Dans un communiqué de presse publié ce 1er août, Jean-Mobert Senga, chercheur sur la RDC pour Amnesty international, s'est indigné du "<em>recours excessif à la force</em>" de la police et invite les autorités à mettre un terme à la répression.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">«<em>Le recours excessif à la force et les arrestations en masse contre des manifestants pacifiques sont inacceptables. Les autorités congolaises doivent de toute urgence prendre des mesures pour arrêter cette répression acharnée contre toute forme de dissidence.</em> »</blockquote>
Selon l'ONG, les forces de l'ordre ont fait usage de balles réelles sur les manifestants dans six des onze villes concernées par les manifestations.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">"<em>Au moins quatre manifestants ont été blessés dont un grièvement. Une centaine de personnes ont été arrêtées, y compris des journalistes qui couvraient les manifestations. (...) A Bukavu, de nombreux témoins ont rapporté que la police avait tiré à balles réelles sur un groupe de manifestants devant le bureau local de la CENI</em> ".</blockquote>
Amnesty international appelle à la libération de toute personne arrêtée lundi 31 juillet.
Des mouvements citoyens avaient appelé à une journée de mobilisation sur l'ensemble du pays, le 31 juillet dernier, pour exiger la publication du calendrier électoral. Ces manifestations ont été étouffées par la police.