Au moins 309 000 enfants sont privés d’école dans les provinces du Kasaï, du Kasaï Central et du Kasaï Oriental, selon la revue parue en juillet et réalisée par le Cluster Education et le Groupe Global sur la Protection de l’Enfant cité par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).
« <em>Afin de répondre aux besoins urgents pour les mois à venir, les activités prioritaires en éducation pour les mois à venir sont : la préparation de la rentrée scolaire 2017-2018 ; l’organisation de cours de rattrapage scolaire ; la réhabilitation des infrastructures scolaires ; la promotion de la culture de la paix et de la cohésion sociale dans les écoles et les communautés ; et la formation d’enseignants à l’éducation pour la paix et l’appui psychosocial</em> », dit le rapport.
En avril 2017, l’UNICEF avait prévenu que si la situation ne change pas, sept millions d’enfants issus des trois provinces du Kasaï (Kasaï, Kasaï Central et Kasaï Occidental) et des provinces de Lomami et du Sankuru sont à risque d’être affectés par le conflit.
Au mois de juin, l’UNICEF estimait que plus d’un enfant sur dix, en âge d’aller à l’école primaire dans la région, ne peut plus le faire en raison de la violence, et qu’environ 310.000 filles et garçons avaient donc vu leur éducation perturbée.
« <em>Au total, 937 attaques et allégations d’utilisation d’écoles à des fins militaires ont été signalées dans la région, ce qui compromet la rentrée scolaire de septembre 2017. Puisque les vacances scolaires ont déjà commencé, cette période doit être utilisée pour mieux comprendre les besoins spécifiques des enfants et personnels éducatifs affectés et pour planifier la réponse</em> », note pour sa part OCHA dans un rapport publié ce samedi 29 juillet 2017.