Lubaya : «Nous n’aimerions pas voir encore Kabila en janvier 2018 en train de faire une adresse à la Nation»

Le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement est en plein métamorphose. Plusieurs cadres de ce regroupement annoncent que le conclave imminent aura notamment comme objectifs la réadaptation de combat aux réalités politiques actuelles, à savoir le référendum en gestation ainsi que l’agenda électoral.

«<em>Maintenant dans le Rassemblement, il sera question premièrement de l’agenda électoral, deuxièmement de la non-tenue du référendum, troisièmement la non-représentation de Kabila à la prochaine présidentielle. Donc il a droit de s’enrôler et de voter mais il n’a pas droit de se représenter comme candidat à la présidentielle (...) L’avenir du Rassemblement est conditionné par la manière dont les objectifs nouveaux vont être définis mais davantage par sa capacité de mobiliser le peuple autour de ceux-ci. Cela est possible si, dans les jours à venir, le Rassemblement tient son conclave et se trace une nouvelle loi et une nouvelle ligne pour le peuple congolais</em>», a déclaré jeudi à ACTUALITE.CD, le président de l’Union Démocratique Africaine (UDA) Originelle.

A en croire André Claudel Lubaya, avoir Kabila comme président de la République en janvier 2018, serait une “<em>insulte au peuple congolais</em>”.

«<em>C’est pour cela qu’il y a ce conclave annoncé au cours duquel nous allons pouvoir nous regarder dans les yeux pour nous fixer ensuite de nouveaux objectifs par rapport à la mise en œuvre totale ou partielle de l’accord, mais surtout par rapport à l’échéance du 31 décembre 2017. Parce que nous n’aimerions pas voir encore Kabila en janvier 2018 en train de faire une adresse à la Nation, ça va être une insulte pour nous</em>», a ajouté le député national, également membre du Rassemblement.

Le Rassemblement a reporté, à une date ultérieure, la tenue de son conclave qui devrait en principe avoir lieu du 8 au 10 juin en cours. Pour cause, le Rassemblement attend notamment les rapports de différentes commissions ainsi que le retour de Félix Tshisekedi, en principe ce vendredi à Kinshasa.

<strong>Stanys Bujakera</strong>