Le ministre de la communication et des médias Lambert Mende a réagi ce jeudi 8 juin 2017 au premier séminaire que le gouvernement a lancé le mercredi dernier. Dans une interview accordée à ACTUALITE.CD, Lambert Mende a tenu à appuyer les déclarations de Bruno Tshibala contre les « détracteurs » de la RDC, pointant du doigt la Belgique qui, selon le porte-parole du gouvernement, est l’un de ces détracteurs qui veulent faire de la RDC la nouvelle Libye.
<b>Le tout premier séminaire du gouvernement Tshibala a été lancé ce mercredi 7 juin. Quels en sont les objectifs principaux?</b>
C’est le renforcement des capacités de nouveaux membres du gouvernement et même des anciens. Ce n’est pas toujours mauvais que l’on puisse rappeler les bonnes pratiques gouvernementales même à ceux qui ont eu comme nous à participer à d’autre séminaires de renforcement des capacités, à leur entrée en fonction dans le gouvernement de la république.
<b>Dans son discours d’ouverture, le premier ministre a dit vouloir relever certains défis dont la sécurité, les élections et le conditions sociales. Pensez-vous que ça soit possible dans un délai si bref?</b>
Je ne pense pas qu’il y ait un délai pour un gouvernement pour remplir son devoir qui est effectivement de sécuriser le pays dont il a la charge. je ne pense pas qu’il y ait de délai pour stabiliser l’économie du pays dont il a la charge et je ne pense pas qu’il y ait de délai pour un gouvernement qui se respecte de pouvoir remplir les missions pour lesquelles il a été mis en place, en l’occurrence, la mission de permettre la tenue des élections fiables, transparentes dans les temps qui ont été décidés par l’accord du 31 décembre
<b>“Notre pays subsistera aux prédictions apocalyptiques et malveillantes de ses détracteurs”, a dit le premier ministre. Cela sous-entend quoi?</b>
Mais vous êtes vous-mêmes témoins des prédictions apocalyptique qui tombent chaque jour des quatres coins du monde, surtout de nos anciens colonisateurs qui ne rêvent que de nous voir peut-être disparaître ou bien faire de nous un nouveau Soudan, une nouvelle Libye ou une nouvelle Somalie. Nous allons résister à cela. C’est ce que le premier ministre a tenu à rappeler. Je pense que la volonté de tous les congolais est dans ce sens là.
<b>En parlant de nos anciens colonisateurs, vous faites allusion à la Belgique donc?</b>
Vous avez bien compris parce que nous n’avons pas deux anciens colonisateurs. Je n’ai pas besoin de les nommer.
<b>Interview réalisée par Stanys Bujakera</b>