En Egypte, Kabila sollicite davantage de soutien d’Abdel Fattah Al-Sissi contre l’ingérence étrangère

Joseph Kabila a sollicité davantage de soutien de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi contre l’ingérence étrangère dans les affaires internes de deux pays.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">« Elle (visite) s’inscrit dans le cadre du renforcement de nos relations. Cela dans plusieurs secteurs : énergie, défense, sécurité, diplomatie et plusieurs projets de développement. Au niveau de la diplomatie, j’ai noté, Monsieur le Président dans vos propos, le mot de la non-ingérence dans les affaires internes de nos pays. L’Egypte a toujours été de notre côté au niveau de la diplomatie et de la défense à l’ONU ou à l’UA. Je souhaite que cela continue», a dit Joseph Kabila, ce samedi 22 avril 2017 au cours de la conférence de presse conjointe organisée au Palais présidentiel.</blockquote>
Abdel Fattah al-Sissi a, pour sa part, insisté sur la lutte contre les groupes armés.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">« L’Égypte respecte la souveraineté de la RDC et rejette toute ingérence dans ses affaires intérieures. J’ai exprimé au Président Kabila notre conviction qu’il est important de faire avancer la coopération internationale afin de soutenir les efforts visant à vaincre ces groupes, ainsi qu’à mettre en place des mécanismes efficaces pour mettre un terme à l’exploitation illégitime des ressources naturelles de la RDC», a dit le dirigeant égyptien.</blockquote>
La lutte contre l’«ingérence» prend une place importante dans les sorties médiatiques du Président Congolais. Dans son discours le 29 juin 2016, Kabila avait considéré que le pays fait toujours face «aux mêmes menaces qu’au lendemain de son indépendance». Le chef de l’Etat congolais avait dénoncé «les ingérences étrangères, intempestives et illicites dans les affaires intérieures» de la RDC, rappelant que le Congo est un pays souverain qui souhaite «des partenariats constructifs». Des propos qu’il a réitérés le 5 avril 2017 devant les deux chambres réunies en congrès.