Le communiqué de la MONUSCO caractérisé par des allégations imprécises (Gouvernement)

Le gouvernement a exprimé son indignation après diffusion du communiqué de la MONUSCO dans lequel la force onusienne exprime ses préoccupations sur les allégations de nouvelles violences à Kananga entre le 14 et le 17 mars 2017 d'une part, et les restrictions imposées par les forces de sécurité à sa liberté de circulation à Kananga, d'autre part.

Dans un communiqué publié ce mardi 21 mars 2017, le gouvernement dit ne pas comprendre les accusations de restrictions de liberté de mouvement évoquées par la MONUSCO alors que rien n'indique qu'une telle décision émane des autorités.

<em>« Le gouvernement ne comprends pas exactement l'accusation relative aux restrictions de mouvement de la Monusco dans la mesure où le communiqué considéré n'indique ni la nature de celle-ci ni le responsable gouvernemental qui les aurait ordonnées</em> ».

Le gouvernement a rappelle que la MONUSCO est venue en RDC à sa demande pour appuyer ses efforts dans le rétablissement de la Sécurité et devrait à ce titre travailler de concert avec lui et nullement de manière unilatérale.

<em>« La Monusco est appelée à travailler avec le Gouvernement, de manière concertée et non pas seule, voire en faisant fi de notre souveraineté. L'incident déplorable de la disparition de deux experts des Nations unies au Kasaï Central nous a rappelé de manière incisive impérieuse la nécessité de travailler ensemble et en concertation ».</em>

Les autorités de la RDC invitent la MONUSCO, dont la mission principale est d'appuyer ses efforts, de l'accompagner conformément au mandat qui lui est assigné afin d'éradiquer les foyers d'instabilité sans tergiversation.

<a href="http://twitter.com/christinengtsh1">Christine Tshibuyi</a>