Pour la France, le nouveau mandat de la MONUSCO doit prioriser la préparation des élections

Pour la France, le renouvellement du mandat de la MONUSCO doit tenir compte de deux éléments : la protection des civils et la préparation des élections. C’est la position soutenue par l’Ambassadeur de France à l'ONU ce mardi 21 mars 2017.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">"La situation dans les Kasaï nous inquiète en effet. Et la situation sécuritaire en RDC de manière générale, dans l’Est, dans les Kasaï et d’autres régions, nous commande d’être très vigilants. C’est pour cela que j’indiquais que nous étions ouverts à toute négociation visant à réformer la MONUSCO dès lors que sont respectés les deux objectifs prioritaires que nous poursuivons : la protection des civils et la préparation des élections, et donc la préparation de la transition politique qui est en cours. Par rapport à ces deux objectifs clés, on ne peut pas transiger, ou alors on ne croit plus aux Nations unies », a dit François Delattre.

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Pour le représentant français, la crise congolaise peut avoir un impact sur toute la région.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">«C’est avec cette boussole que la France est engagée dans cette négociation, qui se déroule dans un bon esprit mais avec une vraie vigilance et un vrai sens des responsabilités par rapport à cet immense pays au cœur de l’Afrique, dont la stabilité est clef pour lui-même et pour l’ensemble de la région. Donc on ne peut pas jouer avec le feu s’agissant d’un enjeu aussi important. C’est pourquoi, la négociation, encore une fois, est importante. Elle se déroule dans un bon esprit mais elle appelle notre engagement et notre vigilance"

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La France a été parmi les premières puissances occidentales à exiger des enquêtes sur les violences aux Kasaï. L’Hexagone était également en première ligne sur l’organisation des élections dans le délai constitutionnel.

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