Six bus de la société de transport congolaise. TRANSCO, ont été attaqués lundi 20 février dernier dans la soirée vers Quartier 3 dans la commune de Masina à la suite d'un accident de circulation impliquant un bus de cette compagnie publique.
Selon les témoins, un chauffeur Tranco aurait renversé un homme avant de prendre la fuite. La population en colère s'en est prise aux autres bus de la compagnie par la suite. Baie vitrée, pare-brise et lunette endommagés. D'après les responsables de Tranco, le chauffeur affirme n’avoir pas vu la victime qui traversait le Boulevard Lumumba après avoir chevauché les séparateurs.
Selon la chargée de communication de cette entreprise, Bibiche Muzeke, le bilan des dégâts est estimé à plus de vingts milles USD pour cette seule soirée. Elle révèle en outre que depuis sa création au mois de juin 2013, 150 bus de la société de transport Transco ont été vandalisés et un brûlé. L’enveloppe globale de ces actes inciviques dépasse le million USD.
Lancée depuis le 30 juin 2013, la compagnie publique "Transports au Congo" a connu de multiples chocs à travers des attaques répétées de ses bus. Diverses raisons sont à la base de ces actes dont les coupables ne sont généralement pas identifiés. Manifestations politiques, revendications sociales, supporters mécontents une défaite et accidents de circulation sont parmi les causes identifiées.
Les conséquences économiques sont bien réelles et portent un coup aux finances et à la gestion de la compagnie:
* 197$ pour l’achat d’une baie vitrée
* 726$ pour un pare-brise
* 226$ pour une lunette arrière
* 292$ pour un panneau,
* 650$ pour une roue,
* 60$ pour le silicone
La main d’œuvre et le manque à gagner journalier d'un bus immobilisé pour réparation ( environ 200 000fc pour le bus standard et 150 000fc pour le minibus), sont des coûts auquels fait régulièrement face la compagnie Transco.
Willy Akonda (DesK Eco)