La Majorité présidentielle campe sur sa position relative à la nomination du nouveau président du conseil national de suivi de l’accord politique du 31 décembre 2016 , après la mort d'Etienne Tshisekedi 1er février dernier en Belgique.
Dans une interview accordée à ACTUALITE.CD, Lambert Mende, l’un des négociateurs de cette plateforme, a révélé que la désignation du président de cette instance devra faire objet d’un large consensus entre toutes les parties prenantes aux discussions.
<strong>Joseph Kabila a confirmé aux évêques la position de la MP qui exige 3 noms au Rassemblement pour nommer le premier ministre. Votre réaction ?</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">"Il n’y a rien à dire de plus. C’est le président qui nomme le premier ministre. Telle est la procédure formelle dans la pratique constitutionnelle congolaise. Nous l’avons expliqué au Rassemblement et aux évêques. La première disposition que nous avons prise dans l’accord du 31 décembre c’est de respecter la constitution. Cette disposition nous renvoie à l’article 78 de la constitution. Il faut donc respecter la constitution".</blockquote>
<strong>Certains leaders du Rassemblement ne jurent eux que par la présentation d’un seul nom et crient à la violation de l’accord…</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">"Je ne sais pas quelle disposition de l’accord prévoit que le Rassemblement présente un seul nom. L’accord dit qu’un premier ministre est présenté et que les dispositions pratiques sont prévues dans l’arrangement particulier conformément à l’article 78 de la constitution. Si l’on suit à la lettre l’article 78, le président nomme le premier ministre au sein d’une majorité parlementaire, qui va s’élargir avec la venue du Rassemblement. Je ne vois pas du tout la vérité dans ce qu’ils disent. C’est tout simplement chercher à créer le conflit".</blockquote>
<strong>Est-ce que la MP est d’accord que le futur président du conseil de sage du Rassemblement sera le président du CNSA ?</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">"Peu importe celui qui va diriger le conseil de suivi de l’accord pourvu qu’il bénéficie du même consensus dont a bénéficié le feu Etienne Tshisekedi. Monsieur Etienne Tshisekedi a été désigné président du conseil national de suivi de l’accord à travers un large consensus autour de sa personne. Nous ne sommes pas contre l’idée que le Rassemblement puisse pourvoir à son remplacement mais à condition qu’il fasse l’objet d’un large consensus dont a bénéficié Monsieur Etienne Tshisekedi".</blockquote>
<strong>Plusieurs voix s’élèvent pour réclamer une enquête internationale concernant la vidéo sur le massacre présumé de miliciens Kamwina Nsapu. Où en êtes-vous ?</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">"Ces débats sont sans objet. Nous avons découvert les fins mots de cette fameuse vidéo qui a été montée par des opposants à Bruxelles. C’est un proche de Paul Nsapu qui prétend être neutre en sa qualité de membre de fédération internationale de droit de l’homme qui l’a montée. Il n’a jamais oublié ses accointances avec l’opposition congolaise. Le progrès de la technologie ont permis de remonter jusqu’à l’un de ses proches qui est à Bruxelles. Nous savons qu’une procédure judicaire est en cours en Mbuji-Mayi contre les militaires engagés à Mwanza Lomba, mais pas pour ces faits qu’on voit dans la vidéo. Nous sommes sur que Nsapu a appris cette procédure judiciaire et a inventé cette vidéo pour discréditer l’armée congolaise de celui qu’il considère comme son ennemi, le président Joeph Kabila".</blockquote>
<strong>Comment se présente la situation dans le Kasaï-Oriental ?</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">"La paix est revenue. Mbuji-Mayi a été sauvé grâce à l’intervention de l’armée. Mais il y a quelques abus liés aux extorsions et vol des biens. Mais rien qui est relatif à l’exécution extrajudiciaire de civils. Ils ont voulu en faire un peu trop. Ce n’est pas tout ce qui est mis dans les réseaux qui est vrai. Nous n’avons à prouver que l’armée est innocente. Ceux qui accusent l’armée doivent le prouver. Les délits pour lesquels les militaires sont passibles devant la justice sont en train d’être jugés auprès du conseil de guerre de Mbuji-Mayi. C’est ça ce qi est essentiel, tout l reste ne nous regarde pas".</blockquote>