Kinshasa : Une vingtaine de bus vandalisés en une semaine, selon Transco

Des embouteillages monstres et de longues files d’attente aux arrêts de bus sont observés ces derniers temps à Kinshasa. Michel Kirumba, Directeur général de TRANSCO a indiqué, ce jeudi 9 février 2017, que près de 25 bus ont été vandalisés dernièrement au lendemain de l’annonce de la mort du président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi.

<em>« Ces actes de vandalisme qui deviennent de plus en plus fréquent à chaque fois qu’il y a des mécontents perturbent le déroulement du travail au sein de cet Etablissement public qui a reçu la mission de servir la population congolaise »</em> a-t-il dit à ACTUALITE.CD

Une des conséquences de ce comportement est l’apparition de ces files d’attentes dans la quasi-totalité des arrêts.

<em>« Les Congolais devraient plutôt préserver ces biens qui les aident à se déplacer à moindre frais et surtout en toute sécurité. En dépit des multiples avantages qu’offrent les bus TRANSCO (sécurité, assurance d’arriver à destination sans demi-terrain, accès dans le bus sans précipitation, etc.), nous sommes les premières victimes d’actes inciviques…»</em> a-t-elle martelé.

Patrimoine commun à tous les Congolais, TRANSCO appelle les compatriotes épris de paix et de patriotisme à lui accorder sa confiance et à faire échec à toute tentative de déstabilisation émanant des personnes malintentionnées qui usent de malice, de calomnie, de désinformation, d’intoxication dans le seul but de couper tout appui gouvernemental (appui de l’Etat) indispensable à sa pérennité.

<em>« Cette mesquinerie déroulée en campagne de salissage de l’image de TRANSCO n’a pour seul objectif que de confirmer la thèse de ‘faillite’ tant souhaitée par les ennemis du peuple congolais et de la vision sociale éclairée du Président Joseph Kabila. A qui une telle démarche de déstabilisation de TRANSCO profite-t-elle ? »</em> s’interroge-t-on.

Il convient de noter que trois ans depuis sa création, Transco a réussi à aligner quelques réalisations importantes, notamment, le lancement effectif de 28 lignes urbaines et 1 ligne interurbaine (Kinshasa – Kikwit); l’expérimentation de la billettique électronique sur 4 lignes ; le système de pointage biométrique, prise en charge médicale de qualité, etc.

<em>« La situation de TRANSCO n’est pas apocalyptique. Nous constatons malheureusement l’opprobre jeté sur l’entreprise alors que celle-ci n’est pas encore comptable du renouvellement des bus. Cette responsabilité relève de l’Etat qui devait assurer le financement des bus comme dotation de départ conformément au Business Plan élaboré à la création de TRANSCO »</em> a appuyé la Direction.

Interrogé sur la responsabilité de leurs militants dans ces actes, des responsables de l’UDPS ont simplement balayé d’un revers de la main toute implication dans ce saccage.

<em>« Nulle part on a identifié les responsables de ces actes comme militants de l'UDPS. On devrait les arrêter et les interroger sur les commanditaires. L'UDPS ne connait rien de cette affaire, elle est concentrée dans l'organisation des funérailles de son président et nos militants sont disciplinés. Qu'on cesse de nous provoquer inutilement »</em> a souligné Augustin Kabuya, porte-parole du parti, au téléphone d'ACTUALITE.CD

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