<i><span style="font-weight: 400;">« Le Front pour le respect de la Constitution n’est pas concerné par le partage de pouvoir »</span></i><span style="font-weight: 400;">. C’est ce qui ressort d’un message d’Eve Bazaiba, coordonnatrice de cette plateforme, parvenu à ACTUALITE.CD ce 02 janvier 2017.</span>
<span style="font-weight: 400;">Selon la coordonnatrice du FRC, sa plateforme se propose de surveiller la mise en œuvre de cet accord car la Majorité et le Rassemblement n’auront aucun intérêt à organiser dans un bref délai les élections.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><i><span style="font-weight: 400;">« Le Front pour le Respect de la Constitution est la seule composante qui a refusé le maintien de Kabila au pouvoir, au delà de son dernier mandat Constitutionnel, contrairement au Rassemblement et en contrepartie de la primature</span></i><span style="font-weight: 400;">… </span><i><span style="font-weight: 400;">Le Front pour le respect de la Constitution, n'étant pas concerné par le partage de pouvoir, a souhaité jouer le rôle de monitoring de mise en œuvre de ce compromis en vue de ne pas permettre à ceux qui vont gérer l'exécutif d'être juges et parties. Car, la Majorité et le Rassemblement n'auront aucun intérêt à aller vite aux élections, puisant au trésor public, ils auront tendance à se pérenniser au pouvoir sous prétexte fallacieux des problèmes logistiques et techniques avant les élections en décembre 2017 comme convenu. Les mêmes causes produiront les mêmes effets en 2017. »</span></i></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Eve Bazaiba a précisé qu’il n’est pas intéressant de réduire cet accord aux individus. Revenant sur la position de sa plateforme concernant la non-signature de l’accord, elle a argué qu’il faut s’accrocher aux principes. </span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-95" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="95"><em>« Le Comité National de suivi du protocole n'est pas un garage mais une institution qui peut être considérée comme la police politique. Il ne s'agit pas de s'en prendre au seul Rassemblement mais au aussi à la Majorité. Ce compromis ne peut être réduit aux individus, car l'être n'est pas éternel. Les accords taillés sur mesures sont toujours fragiles. Vaut mieux s'accrocher aux principes. Pour ceux qui critiquent le Front d'être une quantité négligeable, ils doivent savoir que la position du Front n'empêche pas la mise en œuvre de ce compromis. »</em></blockquote>
Franck Ngonga