Human Rights Watch recommande au Conseil de sécurité d’exhorter Kabila à se retirer à la fin de son mandat

Human Rights Watch (HRW) a recommandé mercredi 9 novembre 2016 à la délégation du Conseil de sécurité qui va séjourner en RDC cette semaine d’exhorter <i>« le Président Kabila à se retirer à la fin de son mandat pour éviter une crise plus étendue, et appuyer les efforts visant à assurer sa sécurité ainsi que celle de sa famille après la présidence. »</i>

La délégation du Conseil de sécurité des Nations unies arrive ce vendredi 11 novembre pour  quatre jours de travail avec notamment <i>Joseph Kabila, Augustin Matata, Raymond Tshibanda et des membres de l’opposition ainsi que la société civile. </i>Les discussions porteront notamment sur la résolution 2277 et la situation politique et sécuritaire en RDC en général.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90"><i>« Dans le cas où le Président Kabila ne quitterait pas ses fonctions, lui recommander avec insistance, au minimum, à s’engager publiquement à se retirer à une date précise avant fin 2017. Promouvoir des mesures claires et spécifiques pour veiller au respect de ces engagements et exposer clairement les conséquences internationales s’il ne s’y tenait pas, » </i>dit l’ONG dans une lettre adressée au Conseil de sécurité.</blockquote>
HRW dresse également une liste de personnalités congolaises qui devraient être visées par des sanctions individuelles.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90"><i>« (…) appliquer de toute urgence des sanctions ciblées de la part des Nations Unies à l’encontre des fonctionnaires des services de renseignements et des forces de sécurité et des représentants du gouvernement responsables de la violente répression et d’autres graves violations des droits humains. Nos </i><a href="https://www.hrw.org/fr/news/2016/10/13/ue-appel-imposer-des-sanctions-c…; ont dévoilé que les personnes suivantes ont joué un rôle crucial dans la répression : le directeur de l’ANR Kalev Mutond ; le général Ilunga Kampete, commandant en chef de la Garde républicaine ; le général Gabriel Amisi, commandant de l’armée dans la région occidentale du pays (alias « Tango Four ») ; le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur Évariste Boshab ; et le général Célestin Kanyama, commissaire de police de Kinshasa. »</i></blockquote>
La délégation du Conseil de sécurité se rendra également à Beni en passant par Goma au (Nord-Kivu).