CEPADHO appelle la justice à sanctionner le soldat, auteur de 4 morts à Butembo

Dans un communiqué divulgué hier, le Centre d’Étude pour la promotion de  la Paix, la Démocratie et les Droits de l'Homme (CEPADHO) a appelé à l'ouverture d'un dossier judiciaire pour sanctionner un soldat présumé responsable de la mort de 4 civils tués en marge des troubles qui avaient secoué la ville de Butembo le samedi dernier.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">"Le militaire des FARDC a lancé une roquette qui a touchée l'Institut Mwamba, au quartier Muthiri, dans la commune de Bulengera, causant ainsi 4 morts dont 2 Enseignants et 2 Élèves au côté des blessés. A ces morts et blessés, il faut ajouter un militaire et un fidèle tués un peu plus tôt lors de la tentative de désarmement et dispersion des adeptes de Corps du Christ sur le Mont Carmel, en périphérie de la Ville. Le CEPADHO condamne avec véhémence la maladresse de ce militaire à la base des plusieurs morts innocentes dans un établissement scolaire. Il en appelle à l'ouverture d'un dossier judiciaire en charge de ce soldat et son commandant afin que les responsabilités soient dégagées et qu'au besoin des sanctions s'en suivent.", peut-on lire dans le communiqué de cette ONG œuvrant pour la promotion de droits de l'homme.</blockquote>
L'ONG a également attiré l'attention des Autorités sur l'entrée triomphale, le samedi dernier à Beni, d'un groupe de jeunes armés de lances et de machettes qui prétendent vouloir combattre les égorgeurs des civiles.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">"Étant donné que les Autorités de Butembo soutiennent que ces jeunes, à l'allure des miliciens arrivés à Beni, ne sont pas venus de leur ville et qu'à ce sujet leur identité et leur provenance prêtent à confusion, le CEPADHO craint que la ville de Beni ne soit infiltrée en pleine journée", s'alarme l'ONG qui invite, par conséquent, la population, l'Armée et la Police à se méfier de ces inconnus et à les appréhender s'il le faut.</blockquote>
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