Au terme de débats mardi 18 et mercredi 19 novembre, les députés nationaux ont déclaré recevable le projet de loi de finances pour l’exercice 2026. Selon la Primature, les échanges ont permis aux élus de passer au crible les priorités du gouvernement et de proposer des pistes d’amélioration pour ce texte pour la mise en œuvre du programme d’actions du gouvernement en 2026.
Présenté en équilibre, tant en recettes qu’en dépenses, le budget 2026 s’élève à 59 021 milliards de francs congolais (FC). Il marque une hausse de 16 % par rapport au budget rectificatif 2025, arrêté à 50 692 milliards de FC. Cette augmentation, selon l’exécutif, traduit la volonté de renforcer la capacité de l’État à financer les services publics essentiels, à soutenir la croissance et à poursuivre la modernisation du pays.
Devant les élus nationaux, la Première ministre Judith Suminwa a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des débats et à la pertinence des recommandations formulées par les députés. Elle a souligné que les interventions des parlementaires contribueront à affiner un budget plus réaliste et mieux aligné sur les besoins de la population
« J’ai particulièrement apprécié la profondeur de vos diagnostics et la pertinence de vos recommandations. Ces préoccupations illustrent l’attention constante de la Chambre basse, notre autorité budgétaire, pour garantir le bon fonctionnement de l’action publique et le bien-être de nos citoyens », a déclaré la cheffe du gouvernement.
Pour Mme Suminwa, le projet de loi de finances dépasse la dimension purement comptable et porte l’ambition d’un pays résolument engagé sur la voie de la transformation.
À la suite de sa recevabilité, le projet de loi de finances 2026 est transmis à la Commission économique et financière (Écofin) de l’Assemblée nationale. Celle-ci procédera à un examen détaillé des projections budgétaires, des priorités sectorielles et des équilibres macroéconomiques avant la présentation du rapport en plénière pour adoption finale.
L’examen du projet intervient à près de 30 jours de la clôture de la session ordinaire de septembre, dite session budgétaire.
Conformément à la loi relative aux finances publiques, l’examen de ce projet de loi se tient après la recevabilité du texte portant reddition des comptes de l’exercice 2024, présenté et défendu la veille par le ministre des Finances, Doudou Fwamba.
Clément MUAMBA