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La Direction des renseignements généraux de la Police nationale congolaise (PNC) a saisi un important lot de 24 kilos de méthamphétamine, une drogue de synthèse, en provenance de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga.
D’après la note d’information du Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, ce lot avait pour destination finale la ville de Lagos, au Nigéria, via le Congo-Brazzaville.
"Au chapitre du banditisme et de la criminalité, le VPM de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et Affaires Coutumières a évoqué la saisie par la Direction des renseignements généraux de la police d’un lot de 24 kilos de méthamphétamine, drogue de synthèse dissimulée dans des chauffe-eaux électriques neufs, venus de Lubumbashi pour expédition à Lagos via le Congo-Brazzaville. Ce lot appartient à un ressortissant nigérian actuellement détenu par la police" rapporte le compte rendu du Conseil des ministres tenu le 31 octobre 2025 à la Cité de l’Union africaine.
Selon la même source, la valeur de la cargaison est estimée à près de 1,1 million 860.000 USD.
"Les investigations se poursuivent afin de démanteler tous les réseaux de ces trafiquants de drogue" a rassuré le ministre Jacquemain Shabani dans sa communication.
Dans un autre registre, le VPM, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, décentralisation et Affaires coutumières a fait état de plusieurs sinistres et incendies survenus à Kinshasa, notamment dans la concession des protestants à Kintambo Magasin, ainsi que des inquiétudes aux frontières à la suite du refoulement massif de Congolais en situation irrégulière depuis l’Angola.
La capitale congolaise reste également confrontée à une recrudescence du banditisme urbain, marqué par les braquages à main armée, les attaques nocturnes et les actes de “Kuluna”. À la suite du braquage récent de l’agence Rawbank, le gouvernement a annoncé l’intensification de l’opération policière “Ndobo” dans la ville de Kinshasa.
Lors de la 46ᵉ réunion du Conseil des ministres, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait déjà haussé le ton face à la montée inquiétante des braquages et vols à main armée, souvent commis en plein jour.
Il avait rappelé à son gouvernement la nécessité de durcir la répression afin de rétablir l’ordre, la sécurité et la confiance des citoyens.
Clément MUAMBA
