Les Léopards dames de la République démocratique du Congo (RDC) ont repris avec les travaux ce vendredi 24 octobre 2025 en marge de la deuxième manche en ligne de mire de la double confrontation ultime devant les en découdre aux Banyana Banyana d’Afrique du Sud.
Le voyage pour la République Sud-Africaine s’annonce particulièrement excitant et essoufflant pour les Congolaises qui vont jouer la dernière partition de la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) féminine Maroc 2026 très à fond le mardi 28 octobre 2025 à Johannesburg. Trêve de repos d’un jour qui a découlé à l’orée du premier acte terminé en queue entre les pattes (1-1) mercredi dernier au stade des Martyrs. Après journée du jeudi en quartier libre dans la tanière, les fauves féminines étaient sur le même chaudron doublement ce vendredi (matin - soir) pour faire accentuer le colmatage de détails qui ont entamé le succès escompté de l’autre fois dans une affiche, pourtant à leur guise.
« On est pas parfait. On a commis une erreur. On était obligé de changer sur le terrain. On prend de leçons », avait reconnu le sélectionneur adjoint Pamphile Mihayo, en conférence de presse d’après match. Le surnommé « Baba » qui était à son baptême de feu a connu une soirée très frustrante aux bords du terrain. Le péché de la meilleure prise d’initiative en dernier ressort sur les deux surfaces a été étayé la fébrilité de ses animations offensives que défensives de son 4-2-3-1. Ses feus follets : Kipoyi et KabaKaba fatiguées musculairement lui ont fait payer les pots cassés du manque d’automatismes de son approche tactique corroborement aux styles de toute une chacune. « Nous sommes en plein rapprochement avec les joueuses. Je suis entrain d’apprendre sur leurs qualités », s’est justifié l’entraîneur du CS Don Bosco.
Et « par rapport au prochain match » de tous les enjeux et les dangers, qui décidera de son avenir ainsi que celui de ses protégées en quête d’une double qualification à une phase de CAN pour compléter le tableau de participation à 5, l’assistant de Desabre « aura des choix à faire » pour arriver à ses fins pour lesquelles « la direction technique nationale » et la Ligue nationale du football féminin (LINAFF) lui ont confiées en mission commando. « Rien est encore perdu. On peut aller là-bas jouer pour marquer en premier. Ça va bousculer les choses. On y croit. Elles sont capables », rêve légitimement le quarantenaire.
Jenovic Lumbuenadio