Depuis le début de l’année scolaire, les élèves des écoles primaires et secondaires du groupement de Kamisimbi, dans le territoire de Walungu, au Sud-Kivu, peinent à reprendre les cours en raison des affrontements et des menaces persistantes des groupes armés présents dans la région.
Selon plusieurs sources, une dizaine d’établissements scolaires — parmi lesquels le complexe scolaire Iko, l’Institut et l’école primaire Muku, l’école primaire Chigezi, l’Institut et l’école primaire Kamisimbi, l’école primaire Shanga, l’Institut et l’école primaire Sayuni, ainsi que les écoles primaires Mulambi, Chishendu et Isheke — sont confrontés à une situation préoccupante qui compromet sérieusement l’accès à l’éducation pour les enfants.
Pour le porte-parole adjoint de la nouvelle dynamique de la société civile Sud-Kivu, Wilfried Habamungu, l'inquiétude s'aggrave du fait que la première période va s'écouler sans reprise des écoles.
" Cette situation est d’autant plus préoccupante qu’elle empêche les élèves de bénéficier d’un enseignement de qualité et de poursuivre leur apprentissage dans des conditions adéquates ", dit maître Wilfried Habamungu, porte-parole provincial adjoint de la nouvelle dynamique de la société civile NDSCI Sud-Kivu.
Cette structure plaide pour la mise en place des mécanismes pour permettre à ces écoles de reprendre les cours.
" Nous appelons donc les autorités en place à prendre des mesures immédiates pour renforcer les dispositifs sécuritaires dans cette partie de la province du Sud-Kivu. La sécurité des élèves et du personnel éducatif doit être une priorité afin de permettre la réouverture des écoles et assurer un environnement propice à l’apprentissage. La NDSCI plaide pour la reprise des activités scolaires dans ce groupement ", ajoute Alfred Habamungu.
À Kamisimbi, lors de la passation des épreuves de l'ENAFEP, le centre de l'ENAFEP à Muku avait été délocalisé à Cimpwiji dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu.