RDC : à Beni, Jean Pierre Lacroix insiste sur l'unité entre Congolais comme solution à la crise sécuritaire

Poursuivant sa mission sur le sol congolais, Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations-Unies, chargé des opérations de paix, a insisté, dimanche 7 septembre, en ville de Beni au Nord-Kivu, sur l'unité entre Congolais à la recherche d'une paix durable fragilisée par l'activisme des groupes armés dans l'est du pays.

Dans un contexte d'instabilité sécuritaire et politique à l'interne, il insinue que des divisions favorisent le plan de ceux qui maintiennent le chaos. Les efforts issus d'une inclusivité congolaise s'accorderont au soutien international dans le but commun d'anéantir l'activisme des forces subversives, confie-t-il dans une conférence de presse animée à Mavivi dans l'une des bases des casques bleus. 

" La solution est principalement congolaise. Plus les congolais seront unis, meilleure sera leur position pour progresser dans les efforts de paix. Les divisions ouvrent l'espace à ceux qui perpétuent l'instabilité et la déstabilisation. La solution est d'abord congolaise, mais le concours des partenaires internationaux est nécessaire et utile car il y a une dimension internationale claire dans cette situation ", déclare-t-il.

Alors que les processus de paix engagés simultanément tardent à se répercuter sur terrain, Jean-Pierre Lacroix parlent des voies qui demeurent réelles face à la crise sécuritaire multiforme au pays. Ces efforts diplomatiques ont la bénédiction des Nations-Unies qui accompagnent les parties prenantes au conflit pour la cessation des violences armées. 

" Il ne faut pas minimiser les processus (de Doha et de Washington) en cours. Ce qu'il faut, ils doivent s'intensifier et que les protagonistes s'impliquent fortement pour obtenir le résultat concret sur le terrain, c'est-à-dire la diminution des violences, un cessez-le-feu,  la tenue et la mise en œuvre des engagements pris. Nos efforts continueront pour la paix. Il ne faut pas s'arrêter aux communiqués et aux résolutions, il faut que l'effort diplomatique  doit presser pour que la paix revienne", renchérit-il. 

Au-delà d'une conférence de presse centrée sur la sécurité et l'intervention des Nations-Unies, Jean-Pierre Lacroix a, ce même dimanche, échangé avec le général Somo Evariste, gouverneur militaire du Nord-Kivu qui “reste convaincu qu'après le passage du SGA de l'ONU, il y aura un peu plus d'amélioration à la recherche de la paix”.

Dieubon Mughenze, à Beni