RDC : augmentation des violations et atteintes aux droits de l'homme en juillet dernier, selon la BCNUDH

Les rebelles du M23 dans la ville de Bukavu
Les rebelles du M23 dans la ville de Bukavu

Le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l'Homme (BCNUDH) a recensé 535 violations et atteintes aux droits humains pour le mois de juillet, notant une augmentation de 6% par rapport au mois de juin précédent (506). Les rebelles du M23, qui contrôlent plusieurs pans de terre dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, sont imputés pour plus de cas (234). 

Dans ses principales tendances, publiées jeudi 4 août, le BCNUDH précise que les zones touchées par le conflit armé ont enregistré au moins 87% dont 72% imputables aux groupes armés. 

« Pendant le mois de juillet 2025, le BCNUDH a recensé 535 violations et atteintes aux droits humains, soit une hausse de 6 % par rapport au mois précédent (506 violations et atteintes). Au moins 87 % des violations et atteintes ont été enregistrées dans les zones touchées par le conflit armé, les provinces du Nord-Kivu (288 cas), du Sud-Kivu (118) et de l’Ituri (56) étant les plus affectées. La majorité de ces violations et atteintes (72%) sont imputables aux membres de groupes armés, notamment le M23 (234 cas), les éléments Wazalendo (48), les Allied Democratic Forces (27), la Coopérative pour le développement du Congo et les différentes factions Maï-Maï (18 chacun) », lit-on dans ce document. 

Par ailleurs, les agents de l’État ont été responsables de 27 % des violations et atteintes documentées, principalement les militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (70 cas) et les agents de la Police nationale congolaise (48 cas). 

Samyr LUKOMBO