Présentée lundi 26 août par la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), l’Église du Christ au Congo (ECC), les plateformes des confessions religieuses ainsi que la Coalition interconfessionnelle pour la nation, la nouvelle feuille de route en faveur de la paix et de la cohésion nationale suscite déjà des réactions dans la capitale.
Structurée en quatre étapes clés, elle vise à instaurer un dialogue inclusif pour sortir le pays de ses crises récurrentes. À Kinshasa, plusieurs femmes rencontrées se disent favorables à cette initiative et y voient un pas important vers la stabilité.
Pour Fidé Lekati, vendeuse de fruits au marché central de Kinshasa, cette initiative redonne confiance :
« Je veux qu’il y ait la paix dans mon pays afin que nous vivions dans la cohésion nationale. Je soutiens totalement cette initiative. »
Un avis partagé par Marlène, commerçante, qui insiste sur l’urgence du rétablissement de la paix :
« Il n’y a rien à discuter là-dessus, car il s’agit de la paix. Nous voulons tous que la paix soit rétablie pour que les choses marchent bien. Il y a beaucoup à réaliser dans ce pays, mais tant qu’il n’y a ni sécurité ni cohésion nationale, rien ne pourra avancer. Pour moi, c’est une bonne voie. »
Cependant, d’autres femmes appellent à transformer ces engagements en actions concrètes. Frida Musenga, rencontrée près de l’Hôtel de Ville, exprime ses réserves :
« Pour moi, c’est une belle initiative. Mais ce que je n’apprécie pas, c’est que souvent ils s’unissent pour dialoguer et, à la fin, il y a toujours des divisions. Nous ne voulons plus de divisions ni de conflits religieux ou tribaux. »
En attendant le lancement effectif du dialogue, ces femmes exhortent les acteurs impliqués à faire preuve de responsabilité et de sincérité, afin que cette initiative ne soit pas une promesse de plus, mais qu’elle redonne véritablement espoir au peuple congolais.
Noélla Butchwambanda, stagiaire Unisic