Examen d’État 2025 : 43 % de filles parmi les candidats aux épreuves hors-session

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Raissa Malu lançant l'Exetat 2025

Le lancement officiel des épreuves hors-session de la 59e édition de l’Examen d’État en République Démocratique du Congo a eu lieu ce lundi 2 juin à Kinshasa, sous l’égide de la ministre d'État, ministre de l'Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu. La cérémonie s’est tenue à 8h au centre Bandal 07, dans l’enceinte de l’école l’Excellence, située dans la commune de Bandalungwa.

Sur les 1 073 769 candidats inscrits à la dissertation, 461 184 sont des filles, représentant près de 43 % de l’effectif total. Une répartition qui témoigne, selon les autorités éducatives, de la progression de la scolarisation des filles au niveau secondaire.

Dans le Cycle Court, 1 038 filles figurent parmi les 6 196 candidats inscrits, soit 16,76 % de l’effectif. Elles sont réparties dans 273 centres, avec une moyenne de 23 candidates par centre de passation de la rédaction.

La ministre Raïssa Malu a insisté sur l’importance de ces épreuves dans la consolidation d’un système éducatif crédible, équitable et résilient, tout en adressant un message particulier à l’ensemble des candidates. « Vous représentez aujourd’hui la jeunesse congolaise dans toute sa diversité, son courage et son potentiel », a-t-elle déclaré. Elle a également exprimé sa solidarité envers les candidats issus des zones en conflit, notamment dans l’est du pays, dont certaines passent ces épreuves dans des conditions précaires, parfois loin de leurs familles.

Cette édition 2025 est marquée par la gratuité des frais de participation pour les élèves des provinces sous occupation. Le gouvernement, appuyé par ses partenaires, a également pris en charge la logistique de déploiement des épreuves dans ces zones.

« L’éducation est un levier puissant de paix, de reconstruction et de cohésion », a affirmé la ministre. Elle a rappelé que le nouveau plan quinquennal du ministère (2024-2029) vise à bâtir une école plus inclusive, équitable et connectée aux réalités du pays.

Alors que plus de 461 000 jeunes filles participent à cette session, l'enjeu est double : valider leurs acquis scolaires et confirmer leur place pleine et entière dans un système éducatif en transformation.

Nancy Clémence Tshimueneka