Au cours d’un briefing presse, mardi 27 mai 2025, le porte-parole du gouvernement a affirmé que la RDC et le Rwanda ont fait des avancées quant à la signature, fin avril, à Washington, de la déclaration des principes qui doit aboutir à un accord de paix en vue mettre un terme au conflit persistant entre les deux pays. Patrick confirme que Kinshasa, tout comme Kigali, a versé ses éléments, le travail de synthèse étant en cours dans l’administration Trump.
« Aujourd’hui la partie congolaise a déjà versé ses éléments, la partie rwandaise l’a aussi fait, il y a un travail de synthèse qui se fait au niveau de Washington et, le moment venu, dès lors que les éléments seront consolidés, notre ministre des affaires étrangères et celui du Rwanda seront invités pour discuter des derniers détails de l’accord qui sera signé les différents chefs d’Etat », a-t-il déclaré.
Revenant sur les six engagements ayant composé la déclaration des principes signé sous l’égide du secrétaire d’Etat des USA, le porte-parole du gouvernement indiqué qu’après la signature de l’accord, les deux pays définiront les mécanismes à partir desquels les questions sécuritaires seront traitées afin d’éviter la répétition de l’épisode récente.
M. Muyaya a également précisé que l’intégration économique régionale qui énerve l’opposition, qui dénonce un bradage des ressources naturelles congolaises, ne concerne pas seulement la RDC, mais l’ensemble de pays de la région.
Vendredi 25 avril dernier, les ministres des Affaires étrangères Thérèse Kayikwamba Wagner (RDC) et Olivier Nduhungirehe (Rwanda) ont signé une déclaration de principes engageant leurs pays qui devraient à élaborer le 2 mai un avant-projet d’accord de paix commun, dans le cadre des processus de Nairobi et de Luanda, fusionnés sous la coordination de la CEA, de la SADC et avec l’approbation de l’Union africaine.
Encouragée par le Qatar et la Monusco, la déclaration des principes signée entre Kinshasa et Kigali sous les bons offices de l'administration Trump s’articule autour de six engagements majeurs : reconnaissance mutuelle de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, prise en compte des préoccupations sécuritaires, promotion de l’intégration économique régionale, facilitation du retour des personnes déplacées, soutien à la Monusco, Élaboration d’un accord de paix.
Samyr LUKOMBO