Haut-Uele: 27 prisonniers bénéficiaires de la grâce présidentielle quittent la prison centrale d’Isiro

Photo ACTUALITE.CD.

Vingt-sept prisonniers civils et militaires ont été libérés, de la prison centrale d'Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uele, jeudi 20 mars. Cette libération s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la mesure collective de grâce signée par  le président de la république, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. La cérémonie solennelle s'est déroulée dans l'enceinte de cet établissement pénitentiaire sous l'égide du ministre provincial de la justice, Alexis Ambambela Sondoko.

Cette initiative, traduit  l'engagement du gouvernement congolais à promouvoir la réinsertion sociale des individus condamnés.

L'ordonnance N°24/134 du 30 décembre 2024 et l'arrêté N°303/CAB/PROF/MINETAT/JGS/2025 du 13 mars 2025, signés respectivement par le Chef de l'État et le Ministre d'État, Ministre de la Justice, ont jeté les bases de cette libération.

Un total de 35 prisonniers, civils et militaires, ont bénéficié de cette grâce, dont 27 provenant de la prison centrale d'Isiro, 7 de celle de Dungu et 1 de Watsa.

Lors de la cérémonie, le Ministre Provincial de l’Intérieur, Sécurité, Ordre Public, Décentralisation, Coopération Interprovinciale, Justice et Droits Humains, Dr. Alexis Ambambela Sondoko, a prononcé un discours poignant sur l'importance de la réhabilitation et de la réintégration des anciens détenus dans la société.

Cette action s'inscrit aussi dans une démarche plus large visant à renforcer le respect des droits humains et à favoriser la paix sociale. La libération des prisonniers est un pas vers la réconciliation et un meilleur avenir pour ces individus, qui se voient offrir une nouvelle chance de contribuer positivement à la société.

Le directeur de la prison, a pour sa part salué cette action du chef de l'État, estimant nécessaire pour désengorger cette maison carcérale confrontée au surpeuplement des pensionnaires, alors que la prison dispose d'une moindre capacité d'accueil, dressant des conditions de détention difficiles.

Joël Lembakasi