RDC: Kinshasa évoque un bilan de 14 morts dans l'attaque à la bombe larguée par le M23 à Ndoluma (Lubero)

Les rebelles du M23 à Kibumba
Les rebelles du M23 à Kibumba

Le gouvernement congolais confirme que 14 personnes, dont des civils, ont été tuées dans une attaque à la bombe lancée dimanche 9 février dernier par des rebelles du M23 à Ndoluma, localité située à une dizaine de kilomètres de la ligne de front de Lubero (Nord-Kivu). Dans un communiqué publié ce mardi 12 février, le porte-parole révèle que ces bombardements qui ont visé des positions des forces congolaises ont également fait plusieurs blessés. 

Le gouvernement congolais condamne ce qu'il qualifie de "violation, par le Rwanda et ses supplétifs, du cessez-le-feu décidé samedi par le sommet conjoint de EAC-SADC".

Mardi, un notable de Ndoluma, également rescapé de l'attaque a affirmé à ACTUALITE.CD qu'au moins "un civil et dix militaires congolais" avaient péri dans ces bombardements qui ont signé la reprise des hostilités entre sur le front de Lubero. Jusqu'à ce mercredi 12 février, des sources locales affirment à ACTUALITE.CD que les combats se déroulent à Kivisire, localité située à une dizaine de kilomètres de Mambasa, sur l'axe Bingi, derrière la route nationale. 

Dans son communiqué, le gouvernement exige la convocation urgente de la réunion des chefs d'état-major des armées de l'EAC-SADC décidée au sommet conjoint de la Tanzanie en vue de mettre en place des directives techniques de cessez-le-feu. Il demande également aux deux organisations sous-régionales de condamner et sanctionner cette violation de cessez-le-feu.

Claude Sengenya