Ces dernières semaines, Kinshasa suffoque. Le ballet des véhicules se transforme en un véritable chaos quotidien. Les embouteillages, devenus une norme de vie, rythment le quotidien des habitants de la capitale congolaise et mettent à rude épreuve leur patience. Conséquence, les trajets se sont allongés, les coûts du transport ont augmenté et le stress est omniprésent.
Les causes de cette situation sont multiples, parmi elles une urbanisation galopante, un parc automobile en constante croissance et une infrastructure routière inadaptée. Les Kinois, confrontés à cette réalité, ne se contentent pas de subir. Ils proposent des solutions telles que la création de nouvelles routes, le renforcement du contrôle routier et la sensibilisation des conducteurs.
Les autorités, conscientes de l'urgence de la situation, ont mis en place des mesures pour tenter de fluidifier la circulation, comme la circulation alternée sur certains axes. Cependant, ces mesures semblent avoir eu des effets mitigés et ont même aggravé la situation dans certaines zones.
Le président de la République, Félix Tshisekedi, a reconnu l'ampleur du problème et a appelé à une application stricte des mesures prises pour réguler la circulation. Il a également insisté sur l'importance d'améliorer les conditions de travail des policiers chargés de faire respecter le code de la route. Malgré les efforts déployés, la situation reste encore préoccupante.