CAF-C1 : «Mazembe n’est pas une équipe de la RDC ? Peut-être qu'il appartient à d’autres pays: l’Angola, la Gambie… Que sais-je ? » (Moïse Katumbi)

Photo Droits Tiers
Moise Katumbi et Lamine Ndiaye

Le TP Mazembe a réussi une belle opération à Ndola au stade Lévy Mwanawasa ce samedi 14 septembre 2024 en battant (2-0) Red Arrows. Déplacement réussi pour mettre au large les Corbeaux qui rentrent à Lubumbashi pour faire le gros du boulot, dans une semaine, dans leur antre afin de consolider leur qualification en 8è finale de la plus prestigieuse de Coupe des clubs en Afrique.

« C’est une bonne victoire pour le pays, mais, pour moi ce n’est qu’une victoire. Nous devons encore nous battre. Nous rentrons chez-nous », rappelle Moïse Katumbi, président des Badiagwena à la fin du match.

Katumbi face à la presse s’est montré très reconnaissant du soutient tout azimut des congolais, installés en Zambien qui a porté Mazembe à la victoire. Cependant, il a pesté véhément l’écart de traitement des dossiers relatifs à la subvention de l’Etat Congolais, dont il bénéficie pas. Une situation qui date depuis 4 ans à leur endroit.  


« J’aimerais remercier les supporters congolais qui nous ont soutenu dans la prière. Mais, je crois que le Katanga n’appartient pas à la RDC ou quoi ? Mazembe c’est la seule équipe à qui le gouvernement ne donne plus un rond depuis quatre ans. C’est très grave, Mazembe est une équipe de la RDC et c’est dans le budget, c’est un droit. Puis, on nous parlera du tribalisme… Qui sont les tribalistes ? Mazembe n’est pas une équipe de la RDC ? Peut-être, Il appartient à d’autre pays: l’Angola, la Gambie… Que sais-je ? Je me pose la question. Mais Dieu est avec nous. Haine contre Mazembe, nous ne devrions pas l’avoir », tacle t-il.


En Février la direction du club de la capitale Cuprifère avait saisie, dans une lettre ouverte, le premier ministre honoraire Sama Lukonde, pour dénoncer « les multiples injustices » dont il était victime. Selon eux, l’Etat congolais le doivent 6 millions de dollars en rétrocession.

La jeunesse mazembienne s’est investie totalement de son autorité pour son grand baptême en terre étrangère. Un présage pour donner raison à Lamine Ndiaye qui réitérait sa totale confiance en elle.

Jenovic Lumbuenadio