L’ambassade des États-Unis en RDC.se dit préoccupée par les informations faisant état de citoyens américains prétendument impliqués dans les événements qui se sont déroulés dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, ce matin.
« Les États-Unis coopéreront avec les autorités de la RDC dans toute la mesure du possible alors qu’elles enquêtent sur ces actes criminels et tiennent pour responsables tout citoyen américain impliqué dans ce genre d’actes », dit un communiqué de la représentation diplomatique américaine.
Lucy Tamlyn, ambassadrice des USA à Kinshasa, a également pris la parole: « Je suis choquée par les événements de ce matin et très préoccupée par les rapports faisant état de citoyens américains prétendument impliqués. Soyez assurés que nous coopérerons avec les autorités de la RDC dans toute la mesure du possible alors qu’elles enquêtent sur ces actes criminels et tiennent pour responsables tout citoyen américain impliqué dans des actes criminels ».
Pour le contexte, le porte-parole de l'armée congolaise, le général de brigade Sylvain Ekenge, a annoncé ce dimanche que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont déjoué un coup d’État. Dans un bref message diffusé à la télévision publique, il a précisé que plusieurs auteurs de cet acte ont été arrêtés. "L’armée rassure que la situation est sous contrôle et demande aux Kinois de vaquer librement à leurs occupations", a déclaré le général Ekenge.
Parmi les personnes impliquées à ces évènements, il y a Christian Malanga et son fils. Le premier cité est bien connu dans les milieux de la diaspora installée aux États-Unis pour ses prises de parole anti-gouvernementales. Souvent en treillis, il se revendique d’un mouvement appelé « New Zaire » et d’un regroupement qu’il appelle le United Congolese Party (UCP). Il se fait appeler commandant. Il partage régulièrement des photos de lui en tant que pilote d’aéronefs ou lors d’exercices de tir. Il diffuse également des vidéos de ses participations à des rencontres politiques tant en Occident qu’en Afrique australe. À un moment donné, il a déclaré son intention de se présenter comme candidat à la présidence de la République. Il affirme être un ancien militaire congolais et est père de huit enfants.
Âgé de 41 ans, Christian Malanga a grandi dans la commune de Ngaba, à Kinshasa. Il a ensuite été vu en Afrique du Sud puis au Swaziland avant de s’installer aux États-Unis. Il se présente également comme homme d’affaires.