Depuis l’avènement au pouvoir du général Abdourrahmane Tiani au pouvoir, en remplacement de Mohamed Bazoum qui a été renversé, les boulons sont un petit peu resserrés avec les puissances occidentales. Ce qui est un peu le cas des pays ouest africains qui ont connu des coups d’État ces dernières années. Pour le cas du Niger, c’est les États-Unis qui ont subi ce sort.
En effet, depuis mars dernier, le Niger avait dénoncé l’accord de coopération militaire signé avec les États-Unis en 2012 estimant que celui-ci avait été imposé unilatéralement par Washington. Depuis sa prise de pouvoir, le nouveau régime de Niamey s’est rapproché de la Russie comme le Mali et le Burkina Faso. Mi-janvier, Moscou a d’ailleurs annoncé la conclusion d’un accord visant à intensifier sa coopération militaire avec Niamey.
Ces dernière semaines, plusieurs responsables américains ont confirmé qu’un millier de soldats engagés dans la lutte contre le terrorisme vont quitter le sol nigérien. La demande de retrait a été acceptée par le numéro deux de la diplomatie américaine lors d’une rencontre à Washington avec le Premier ministre nigérien. Les États-Unis ont déjà suspendu l’essentiel de leur coopération avec Niamey à la suite du coup d’État du 26 juillet 2023.