Vingt personnes parmi ce personnel soignant sont venues de Kintambo, Loano, HGR Barumbu, CHM Camp Kabila, CM Matadi Mayo, ASODEKI, HGR NGABA, HGR Pierre Focom, Matadi Mayo et Etat de Ngowa (anciens sites) et 5 de HGR KINKOLE dans la ZS de N'SELE et HGR MALUKU dans la ZS de MALUKU1 (nouveaux sites).
Du 08 au 14 mars à Kinshasa, gynécologues, médecins généralistes, accoucheuses et infirmiers ont vu leurs capacités en santé sexuelle et reproductive renforcées.
L'objectif général de cet atelier est de contribuer à l'amélioration de l'offre des soins et des services de la santé de la reproduction à la femme, jeune fille et adolescente en RDC, précisément à Kinshasa.
Dans son mot de remerciement, le représentant des participants a appelé le partenaire IPAS et l'équipe des facilitateurs à continuer à les accompagner dans la prestation de leurs services pour offrir des soins de qualité aux bénéficiaires. Il les a également invités à organiser d'autres formations sur d'autres volets nécessaires à la prise en charge des femmes, dont le planning familial, et rassuré de la mise en pratique dans les établissements de santé de toutes les matières dispensées durant cette formation.
Le représentant des facilitateurs a quant à lui sensibilisé l'assistance à œuvrer pour la transformation des indicateurs de la santé maternelle et néonatale qui sont au rouge en mettant en œuvre tout ce qui a été appris durant cette session de formation et en changeant les attitudes d'avant dans leurs prestations en cette matière afin de lutter contre la mortalité maternelle et néonatale.
De son côté, le représentant du directeur pays d'Ipas a rappelé le contexte dans lequel intervient cette formation, celui de la mise en œuvre du protocole de Maputo qui a été domestiqué en RDC grâce aux efforts du gouvernement congolais, d'Ipas et de la société civile.
Qu'attend la femme/fille congolaise de la domestication du protocole de Maputo ?
Le représentant du directeur de Ipas a soutenu que la femme congolaise attend de cette domestication l'accès aux services de qualité de santé de la reproduction de manière générale, avec un focus sur les avortements sécurisés ainsi que la contraception.
Il a à cet effet appelé les prestataires formés à ne ménager aucun effort dans leurs établissements de soins pour offrir à la femme ces soins de qualité.
Un appel réitéré par la représentante du chef de division provinciale de santé de Kinshasa tout en soulignant que la santé de la mère et du nouveau né reste une priorité pour la RDC.
"Le taux de mortalité maternelle et néonatale est très élevé dans notre pays, et ceci pour des causes évitables. C'est pourquoi on a mis en place des stratégies pour essayer de renverser la tendance, dont les soins complets d'avortement centrés sur la femme pour lui offrir des conditions de vie aisées à travers ces services," a-t-elle dit.
Cette formation a connu une ponctuation nécessaire en terme de la pratique sur mannequin ainsi qu'un stage qui a été organisé. Elle a été sanctionnée par la remise des certificats et des kits des prestataires aux participants, une manière de les doter symboliquement des outils nécessaires comme des bagages qui les accompagnent dans leurs services en santé sexuelle et reproductive. L'objectif ici est de les amener à sauver des vies de femmes et de filles au travers des soins sécurisés d'avortement et à réduire la mortalité maternelle et néonatale due aux avortements clandestins.
La cérémonie de clôture a connu la présence des représentants personnels du chef de la division provinciale de santé de Kinshasa et du directeur pays de Ipas. Il est à noter que ces assises ont été appuyées techniquement et financièrement par Ipas.
Nancy Clémence Tshimueneka