Cette demande de l'ASBL Action citoyenne contre les discours de haine (ACLDH-ASBL) fait suite aux nombreux actes nuisibles dirigés contre les filles danseuses des orchestres et toutes les autres femmes qui fréquentent le monde de la musique congolaise.
L'asbl Action citoyenne contre les discours de haine révèle dans une correspondance datant du 26 février 2024 adressée à la Ministre d'Etat, Ministre du travail que "ces actes font courir aux femmes et filles le risque d'être l'objet de multiples formes de violence dont l'exploitation sexuelle, le harcèlement sexuel, l'exposition à l'obscénité, les violences physiques, émotionnelles, psychologiques et économiques, sans exclure les discours de haine sexistes".
Selon Gloire Manesa, porte-parole de l'ACLDH-ASBL, la commission va comprendre les ministères de l'Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale, des Droits humains, de la Justice et de la garde des seaux, de la culture et des arts, ainsi que Genre, Famille et Enfant.
"La commission va inviter chaque orchestre à lui présenter tous les détails sur le type des contrats qui le lient à ses danseuses, les clauses desdits contrats, la rémunération des danseuses et leurs conditions de vie professionnelle", a souligné Gloire Manesa.
"Il s'agira également pour la commission d'interroger les danseuses elles-mêmes (voir les anciennes danseuses qui ont quitté les orchestres) sur les conditions de leur travail de manière générale et les possibles abus dont elles seraient victimes dans l'environnement de leur travail," a-t-il renchéri.
Nancy Clémence Tshimueneka