RDC: le parlement des femmes et les candidates de la majorité présidentielle non élues appellent Félix Tshisekedi à penser à une représentativité égalitaire lors des prochaines nominations dans toutes les instances de prise de décision 

Photo/ Actualité.cd
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Après la publication des résultats des élections combinées du 20 décembre, le Parlement des femmes et les candidates de la majorité présidentielle non élues ont noté que seuls 20 % des sièges ont été remportés de manière générale par les femmes.

Un taux qui, selon ce réseau, ne pourra pas favoriser une participation active de la femme au sein du Parlement et dans les différentes communes et provinces. Elles invitent le Président de la République à appliquer le principe salutaire en consacrant un quota d'au moins 30 % des femmes lors des prochaines nominations à tous les niveaux (gouvernement national, provincial, entreprises publiques et semi-publiques) tout en tenant compte des compétences féminines et en respectant l'équilibre géopolitique.

"Dans le souci de préserver la cohésion nationale et la paix sociale tout en voulant prendre en compte l'expertise féminine qui n'est plus à démontrer, il serait impérieux que le prochain gouvernement se penche sur les candidates non élues pour la participation des femmes aux postes de prise de décision", a souligné Patricia Matondo Mba, présidente nationale du parlement des femmes, lors de la déclaration adressée au chef de l'État à cet effet.

Et de poursuivre :

"Reconnaissant votre qualité de champion de la masculinité positive, le Parlement des femmes sollicite votre diligence pour permettre à la femme congolaise de jouir de son droit le plus légitime, celui d'une représentation équitable au sein des institutions."

Patricia Matondo a précisé que son organisation reste ouverte à la participation de ses membres dans les différents organes de prise de décision de la RDC.
 
Le Parlement des femmes et les candidates de la majorité présidentielle non élues ont, à l'occasion, salué la matérialisation des élections générales du 20 décembre par la commission électorale nationale indépendante et félicité en même temps Félix Tshisekedi pour sa réélection à la magistrature suprême. 


Nancy Clémence Tshimueneka