Le Groupe de travail des soins complets d’avortement centrés sur la femme ( GTSCACF) en collaboration avec IPas a tenu le 26 janvier une réunion annuelle avec l'ensemble des prestataires œuvrant dans le domaine de l'avortement sécurisé en République démocratique du Congo.
L'objectif était de brosser les performances qu'ils ont eu à réaliser l'année dernière et de fixer les perspectives pour l'année en cours.
Au cours de cette activité, les intervenants ont été outillés sur les stratégies à mettre en place pour améliorer les soins de qualité à dispenser aux femmes après avortement.
"C'est une réunion qui coordonne les intervenants et leurs interventions dans le domaine de l'avortement sécurisé au pays. L'objectif était de passer en revue toutes les activités de 2023 et de planifier pour 2024, mais aussi en ce qui concerne les formations, de voir comment nous pouvons intégrer les préventions et la prise en charge des violences basées sur le genre ainsi que le package d'avortement sécurisé qui existe déjà," a fait savoir Erasme Kidikwadi, conseiller du système de santé IPAS.
Par ailleurs, les participants ont finalisé un plan d'action commun pour l'agenda 2024 et projetent d'organiser un dialogue de durabilité de l'écosystème de l'avortement sécurisé.
Les experts du ministère de la santé, de la société civile, de l'ONG YouthSprint ainsi que les partenaires techniques et financiers ont tous pris part à ces assises.
L'avortement sécurisé promu par Ipas ne concerne que les cas d'agression sexuelle, de viol, d'inceste et la grossesse qui met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie du fœtus.
Grace Guka