Le Réseau des Femmes Leaders pour l'Accès à la parole (RFLAP) et la coalition des femmes candidates pour les élections générales de 2023 ont déposé ce 9 janvier une lettre ouverte adressé au Procureur général de la République dans laquelle elles expriment leur gratitude pour son implication aux récentes révélations de la Commission Electorale Nationale Indépendante et appellent à une enquête approfondie sur ces allégations de fraude électorale.
Cette structure lance un appel à la démission de toutes les femmes candidates ministres, parlementaires, mandataires publics citées par la CENI pour fraude électorale lors du scrutin du 20 décembre dernier.
"Ces candidates ont la responsabilité de montrer l'exemple et de promouvoir l'éthique et la transparence dans les élections. En démissionnant de leurs fonctions, elles enverraient un message fort à la société congolaise sur leur engagement et le respect de la bonne gouvernance ", a déclaré Grâce Israëlla KANGUNDU coordinatrice du RFLAP.
Par ailleurs, elle exhorte ces candidates à réunir les preuves et à saisir les instances compétentes pour chercher à être rétablies de leurs droits au cas où elles seraient innocentes .
Pour rappel, 15 femmes sont parmi les 82 candidats députés nationaux invalidés par la Commission Électorale Nationale Indépendante pour fraudes et détention illégale des dispositifs électroniques de vote (DEV).
Il s'agit notamment de Bomolo Mompia Jennifer ; Victorine Lwese ; Mona-Kayoka Pauline ; Baokopo Bahike Lydie ; Kipulu Kabenga Antoinette ; Manuanina Kiumba Nana ; Ango Miji Rachel ; Milemba Bukasa Angélique ; Tshabu Tshitenge Anne Marie ; Bolingo Botakile Denise ; Bumba Moliki Maonde Eugénie ; Mokuba Monkito Élodie ;Tshomba Ntundu Colette ; Tsasa Mbungu Marie Nelly ainsi que Pembe Luemba Tatiana .
Grace GUKA