Denis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante en République démocratique du Congo (RDC) se félicite des rapports préliminaires des différentes missions d’observation locales et internationales sur les élections du 20 décembre dernier.
Pour lui, tous les rapports convergent sur le fait qu’ils dénoncent tous les mêmes irrégularités qui, selon lui, ne sont pas de nature à impacter négativement les élections.
« Lisez les rapports de grandes missions d’observation comme le Centre Carter, l’Union africaine, la SADC, mais aussi les rapports locaux comme celui des églises catholique et protestante. Ils vont tous dans le même sens. Pour la première fois dans notre pays, les missions d’observation et la CENI disent la même chose. Nous reconnaissons tous qu’il y eu des cas d’irrégularités. Mais nous reconnaissons aussi que le processus a permis aux congolais de faire leur choix et que ce processus est bel et bien crédible », a déclaré Denis Kadima devant la presse ce samedi.
Devant les critiques de ceux qui qualifient ces élections des plus « chaotiques » de l'histoire de la RDC, le président de la CENI vante ce qu’il appelle « la transparence » du processus.
Il est resté toutefois indécis quant aux préoccupations relatives au nombre exact des bureaux qui ont fonctionné les jours de vote, et au nombre exact des Dispositifs électroniques de vote (Dev) qui ont été fonctionnels.
Entretemps, la Céni procède à la publication des résultats provisoires à la présidentielle ce dimanche, sur base uniquement des données issues des Dev. Or, dans son rapport préliminaire rendu public jeudi dernier, la Moe Cenco-Ecc exhortait la Céni « à ne publier les résultats provisoires que sur la base des résultats consolidés de tous les Centres Locaux de Compilation des Résultats (CLCR) », pour qu’ils soient réellement opposables à tous.
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Bruno Nsaka