La situation de la santé maternelle et néonatale en RDC demeure préoccupante avec un taux de mortalité estimé à 547 décès maternels pour 100,000 naissances vivantes et 28 décès néonatals pour 1000 naissances vivantes, notent les agences H+6 des Nations Unies engagées dans la couverture santé universelle.
Les causes profondes de ces décès maternels et néonatals étant complexes et multifactorielles, ONUSIDA, ONUFEMMES, UNFPA, UNICEF, OIT, USAID, OMS, PAM et la Banque mondiale s'engagent à œuvrer pour l'amélioration de la qualité des soins administrés dans le cadre de la gratuité ainsi que pour l'extension de cette politique à l'ensemble de tout le territoire national de la RDC, afin de faire face à ces défis.
Elles inscrivent cet appui dans le renforcement des capacités humaines et institutionnelles à chaque niveau du système de santé, dans la recherche opérationnelle-développement scientifique et socioéconomique, l'innovation et le transfert des technologies appropriées à des conditions convenues d'un
Commun accord.
Ces agences vont également œuvrer à étayer et faciliter les contributions et les actions de toutes les parties prenantes visant à améliorer la santé maternelle, néonatale et des adolescents.
Au-delà de cette volonté manifeste de leur soutien, le système onusien appelle par conséquent le gouvernement congolais à développer des politiques, stratégies, plans d'action et programmes nationaux pertinents, et allouer des ressources nationales conséquentes aux niveaux national et provincial dans ce secteur, tout en le plaçant parmi les actions prioritaires.
Nancy Clémence Tshimueneka