Les Manœuvres Fiscales et Politiques du Fils du Chef d'État du Congo Brazzaville  Un Jeu de Dupes?

Ph. Droits tiers
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Au cœur de la République du Congo, un drame silencieux se joue. Un drame qui englobe ambition politique, fortune en pleine croissance et une série d'actes répréhensibles. Le protagoniste principal n'est autre que le Denis Christel Sassou Nguesso, le fils de son père le Président congolais Sassou N’Guesso. Selon des sources locales, c’est un homme qui semblerait ne pas se préoccuper des difficultés de son peuple. « Ne compte à ses yeux que la multiplication de sa richesse personnelle », confie-t-on.

L'une de ses stratégies clés serait l'utilisation de prête-noms, des individus qui, en surface, semblent être les propriétaires légitimes d'entreprises et de biens. Cependant, ils ne sont responsables que de façade. Celui qui contrôle le tout serait le fils du chef d'État. 

Le rôle principal de ces prête-noms serait de détenir des parts d'actifs dans des sociétés en son nom, lui permettant ainsi d'éviter les regards scrutateurs de l'administration fiscale et de l'opinion publique.  À commencer par Jean-Marie Moussengo Alilo. Il a été très proche de Denis Christel Sassou. Au point d’être parachuté il y a quelques années comme gérant de la société “Atlas Logistique “. Une société gérant l’avion de la famille Sassou N’Guesso, un Hawker 800 qui pourrit sur le Tarmac de l'aéroport de Dubaï. Il y a quelques des années de cela, le site Africa Intelligence publiait un article Congo: Air Sassou bloqué sur l'aéroport de Dubaï, consacré « l’oligarque congolais Moussengo Alilo dont l’avion utilisé par très utilisé par la famille présidentielle congolaise est immobilisé sur le tarmac de Dubaï, où il a accumulé des impayés à hauteur de 1,7 million d'euros ». 

Jean Marie Moussengo, touchait tellement d’argent qu’il ne faisait pas attention aux dépenses et autres dettes. L’avion et sa société seraient, selon nos sources, financés par l'argent de l'État Congolais. Bien plus, il a vécu durant des mois au Palace Peninsula, dans une suite à 15 000 euros la nuit. Sa femme de l'époque: Ndeye Diop, faisait une razzia dans les boutiques de la luxueuse Avenue Montaigne de Paris. Pendant ce temps, son mari qui se prenait pour un homme d'affaire, a fini par être écarté par Denis Christel Sassou. Une autre personne sera recruté. Le fils du président fait et défait des fortunes selon ses humeurs.  Voilà où vont les deniers qui devraient revenir aux congolais. Qui pour demander des comptes sur la gestion? Personne. 

Quant à Nathalie Bumba, qui serait actuellement en couple avec Christel, c’est la seule personne digne de toutes les attentions et de la confiance de Christel Sassou, le dauphin, le Prince se rêvant Vizir à la place du Vizir. L'amour a ses raisons parait-il. Ce ruissellement doré de la fortune de Nathalie fait les affaires de sa sœur Olivia qui, semble-t-il, même un train de vie effréné.

Cette tactique permet au fils Sassou de passer entre les gouttes de la fiscalité et de l'opinion publique, tout en accumulant une fortune considérable. C'est un jeu dangereux, car ces hommes de paille, une fois qu'ils deviennent trop encombrants ou trop visibles, sont écartés sans ménagement.

Transparence, gage de démocratie et d’équité

Parallèlement à ces manœuvres fiscales, le fils du chef d'État nourrit des ambitions politiques. Il tente de se positionner comme un acteur clé dans l'avenir politique du Congo Brazza, tout en s'enrichissant sur le dos du peuple qu'il prétend vouloir servir. Le contraste entre ses ambitions affichées et la réalité de sa conduite pose de sérieuses questions sur ses intentions réelles et la direction future du pays.

L'exploitation de la richesse du pays à des fins personnelles est un affront à la démocratie et à l'équité. Il est essentiel que ces actions soient portées à la connaissance du public et que ceux qui commettent ces actes soient tenus pour responsables.

Il est clair que le Congo mérite mieux. Il mérite des leaders qui placent le bien-être du peuple au-dessus de leurs intérêts personnels, qui respectent les lois fiscales et qui sont transparents dans leurs affaires. L'avenir du pays dépend de la volonté du peuple à exiger cette transparence et cette intégrité de ses dirigeants.