Le 26 septembre est la Journée mondiale de la contraception. L'objectif étant d'améliorer la connaissance des méthodes contraceptives et permettre aux hommes et aux femmes de faire des choix éclairés sur leur santé sexuelle et reproductive. À cette occasion, le Comité technique multisectoriel permanent de la planification familiale a organisé une matinée d'échange ce mardi 26 septembre à Kinshasa.
"La couverture santé universelle est inscrite à l'axe 49 du programme du gouvernement. Elle a abouti au programme de la Gratuité de soins pour tous autour de la grossesse, l'accouchement et les nouveaux nés initié par le chef de l'Etat. Ce programme qui prend racine dans la ville de Kinshasa s'étendra sur l'ensemble des provinces du pays. Ces actions salutaires restent couplées à l'offre de services de la planification familiale et contribuent à diminuer jusqu'à 30 % des décès maternels et néonataux. Cela contribue à l'épanouissement familial '', a déclaré Serge Emmanuel Holenn, vice-ministre de la santé, hygiène et prévention.
De son côté, la coordinatrice du comité technique multisectoriel permanent de la planification familiale, Anne Marie Ntumba, a plaidé auprès des partenaires techniques et financiers pour la vulgarisation de la loi de décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l'organisation de la santé publique qui accorde une place de choix à la contraception.
Instaurée en 2007 par les Nations unies, la journée mondiale de la contraception a pour thème au niveau international"le pouvoir de choix" tandis que la RDC l'a célébré sous le thème "le choix de la planification familiale, levier de l'épanouissement de la femme".
Pour rappel, la loi n° 18/035 du 13 décembre 2018 fixe les principes fondamentaux relatifs à l'organisation de la santé publique. Sur la contraception, les articles 81 et 83, autorisent notamment l'accès à la contraception pour toute personne en âge de procréer.
Grace GUKA