Dans la province du Sud-Kivu, une quarantaine de journalistes sont formés par le caucus des femmes. Ces assises sont organisées en plein processus électoral pour doter les journalistes des capacités afin d'éviter tous dérapages, avant, pendant et après les différents scrutins.
"Nous avons analysé la manière de communiquer des médias, la manière de considérer les aspects sexo-spécifiques des femmes, la période électorale, les images des femmes qui sont mal placardées sur les murs et malheureusement cela influence négativement l'électorat féminin", explique Solange Lwashiga, secrétaire exécutive du Caucus des femmes.
Un constat dressé sur les vingt dernières années.
Pour cette structure de défense des droits des femmes, la manière de communiquer cette année en faveur des femmes devrait être différente.
"Nous voulons mobiliser les journalistes autour d'un accompagnement politique des femmes à travers leurs différents services de communication". Il est important que dans les différentes communications, il puisse y avoir de la place accordée aux femmes, mais également aux questions qui concernent la communauté et ce qu'elle peut apporter une fois élue dans les instances de prise des décisions, ajoute Solange Lwashiga.
Cette année, la province du Sud-Kivu a enregistré les candidatures de plus de 390 femmes sur 1100 candidatures déposées, un record selon la CENI.
Mais pour le caucus des femmes, il faut l'accompagner des journalistes pour parvenir à faire voter plusieurs femmes à tous les niveaux.
Justin Mwamba