Après des scénarios de troubles et de vandalismes ce mardi 18 juillet, à l’Université pédagogique nationale (UPN), le comité de gestion a fait une mise au point. Des images partagées sur les réseaux sociaux montrent quelques dégâts. Des véhicules parmi lesquels un bus de l’Université ont été brûlés ou encore des bâtiments dont celui administratif vandalisés.
Dans le document de fixation de l’opinion sur les faits, le comité de gestion de l’université a dénombré provisoirement plusieurs dégâts matériels et 4 blessés dont un enseignant.
« Le bilan provisoire fait état de plusieurs dégâts matériels et de quatre blessés dont un enseignant. Il faut noter parmi les dégâts matériels, deux véhicules incendiés (le bus de l'Université et la voiture d'un enseignant), plusieurs autres (véhicules) caillassés, destruction de tous les auditoires de fortune construits pour pallier l'insuffisance des locaux (en construction et en rénovation), saccage du rectorat, du bâtiment administratif, de la bibliothèque centrale, de l'amphithéâtre K2, du bâtiment abritant les laboratoires (Physique, Biologie et Chimie), et de quelques bureaux facultaires », peut-on lire dans le document signé par la rectrice.
Selon le même document, les commanditaires de ces troubles n’étaient pas des étudiants de l’UPN, et que leur intention était de saboter les bâtiments en construction et ceux déjà achevés et inaugurés par le Président de la République. 24 personnes ont été interpellées et sont à la disposition de la Police Nationale Congolaise. Le Comité de gestion et toute la communauté universitaire de l'UPN condamnent ces actes de sabotage et appellent la justice à s'impliquer afin de traquer les meneurs et leurs complices.
« En ce moment, le Comité de gestion estime que rien ne peut justifier ce degré de violences, même pas la fameuse rumeur sur le taux répandue sur la toile. Les étudiants de l'UPN paient leurs frais académiques, depuis le 01 juin 2023, date à laquelle l'annonce a été faite et ce, au taux de la banque centrale, de commun accord avec leurs Représentants », ajoute le comité de gestion.
A l’origine, une manifestation des étudiants contre la hausse des frais académiques, a appris ACTUALITE.CD. « Avant, nous payions 580.000 FC et maintenant, nous devons payer (en dollar) 350$. C'est comme ça que ce soulèvement est parti », confie, à ACTUALITE.CD, un étudiant.
Emmanuel Kuzamba