RDC : Le parti A.ch dénonce un projet du pouvoir de vouloir "dissimuler des armes à feu" pour établir une prétendue liaison entre Kabund et les rebelles M23 

Photo d’illustration
Siège Alliance pour le Changement

Le parti politique Alliance pour le Changement de l'ancien premier vice-président de l'assemblée nationale, Jean Marc Kabund, alerte sur  un projet du pouvoir en place de vouloir "dissimuler des armes à feu et armes blanches au sein du siège national de l'Alliance pour le changement" pour établir une complicité entre Jean Marc Kabund et les rebelles du M23, ainsi que les mouvements Mobondo actif vers la commune de Maluku.

« (...)des renseignements fiables à notre possession font état d'un complot du pouvoir en place visant à fabriquer des nouveaux motifs pour affaiblir voire même anéantir notre formation politique et d'autres partis de l'opposition, et en dépit de la persécution farouchement infligée à notre Président National l'Honorable Jean Mare KABUND-A-KABUND, qui comme vous le savez demeure en détention arbitraire durant plus de dix mois déjà, sans aucune suite dans l'examen de son dossier, cela dans une obstruction odieuse de l'ordonnance d'assignation à résidence surveillée rendue par la Cour de Cassation », rapporte le communiqué de presse de A.Ch.

Et de poursuivre :

« Ce projet macabre du régime en place consisterait à dissimiler des armes à feu, munitions et armes blanches au sein du siège national de l'Alliance pour le Changement dans le dessein de fonder certains motifs de perquisition, d'accusations, interpellations et d'arrestations à l'endroit des principaux responsables de notre parti, pour enfin parvenir à sceller notre siège. Tout cela avec comme prétexte : une prétendue liaison avec les groupes rebelles M23 dans la partie EST où les MOBONDO sont aux portes de la ville province de Kinshasa »

Le parti politique de l'ancien président a.i de l'UDPS, Jean-Marc Kabund, dénonce sa détention à la prison centrale de Makala depuis près de neuf mois, malgré la décision de la Cour de cassation de l'assigner en résidence surveillée. Pour cette formation politique, la détention de M. Kabund est une entrave à l'exercice démocratique et une démarche d'exclusion de leur leader à la prochaine élection présidentielle.

Jean-Marc Kabund est poursuivi pour avoir tenu depuis juillet 2022 des propos qualifiés d'injurieux envers le Chef de l'Etat. C'était à la suite d'une conférence de presse, que les instances judiciaires a estimé qu'il a tenu des propos qualifiés d'injurieux, de nature à alarmer la population et à porter atteinte à l’honneur dû aux institutions publiques et à la dignité du Chef de l’Etat

Ivan Kasongo