L'association des Femmes des médias a enregistré plus de 175 cas de violences conjugales et celles basées sur le genre d'août en octobre grâce à son système Femme au Fone.
Ces statistiques ont été révélées au cours d'une table ronde sur "l'amélioration des connaissances des leaders communautaires sur la stratégie de lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre dans leurs milieux."
Des femmes de l'ensemble des territoires de la province du Sud-Kivu ont envoyé des messages à propos des violences sexuelles dont elles ont fait l'objet.
" AFEM continue à interagir avec les femmes à la base à travers le système Femme au Fone. Les données collectées pour la période d'août à octobre 2022 font état de 175 messages dont 40 cas de violences liées à l'ivresse du mari, 45 cas de violences domestiques, 10 cas des viols et d'autres cas de violences économiques et violences psychologiques" précise ce rapport.
Pour l'AFEM, il s'agit " d'un tableau sombre qui renforce la marginalisation de la femme et de la jeune fille suite à un environnement socio-politique non favorable à son épanouissement." C'est surtout les femmes et filles villageoises qui en sont victimes.
Une occasion pour cette structure de plaider l'implication des autorités à tous les niveaux pour mettre fin à ce fléau.
Toutes ces actions cadrent avec les 16 jours d'activisme contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre qui ont débuté le 25 Novembre et prendront fin le 10 décembre.
Justin Mwamba