Au cours du mois d’octobre, les cas de violences sexuelles liées au conflit, sur des victimes adultes ont montré une légère augmentation par rapport à septembre, a rapporté mercredi le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo. Dans son communiqué, il dit avoir enregistré au moins 38 femmes, victimes adultes, au cours du mois en revue, contre 31 au mois de septembre 2022.
Toujours selon la même source, des membres des groupes armés ont été responsables de la majorité des cas de violences sexuelles commises sur les civils, avec un total de 35 victimes, toutes des femmes.
Les principaux auteurs de violences sexuelles parmi les groupes armés sont les différentes factions Nyatura, y compris les factions CMC et Bazungu (15 victimes), différents groupes Maï- Maï, y compris Apa-na-Pale, Perci Moto-Moto sous le commandement de Liwa, FPP/AP et Biloze Bishambuke (10 victimes), les APCLS (sept victimes), et les Gumino (trois victimes).
Aussi, au cours du mois d’octobre 2022, la Section de la protection de l’enfant de la MONUSCO a documenté et vérifié 102 violations graves des droits de l’enfant dans le cadre des conflits armés en République démocratique du Congo, ce qui représente une diminution de 50% par rapport au mois de septembre (203). Le recrutement et l’utilisation des enfants sont restés la violation la plus fréquente (52), suivi par le meurtre et la mutilation (36), l’enlèvement (huit), les attaques contre les écoles et hôpitaux (quatre) et les violences sexuelles (deux).