RDC: ce qu’il faut retenir de l’impact du programme appuyé par le FMI

1
Conférence sur les conclusions de l'accord de service de la troisième revue entre la RDC et le FMI. Ph. Actualite.cd

Sama Lukonde a salué vendredi dernier l’issue positive des discussions entre le Gouvernement et l’équipe du Fonds Monétaire International (FMI) et qui a abouti à un accord sur la troisième revue de la Facilité Elargie de Crédit de 200 millions USD d’appui à la balance des paiements. Cependant, une certaine opinion s’interroge sur les bénéfices que la RDC tire de ce partenariat.

« Le programme permet au pays de bénéficier des appuis budgétaires. C’est de l’argent disponible pour l’Etat. Au cours de cet exercice, nous avons bénéficié de ces appuis budgétaires de l’ordre de 750 millions USD. C’est la moitié des allocations DTS. Cela a permis un décaissement de 503 millions au cours de cet exercice qui ont été orientés vers le programme de développement de 145 territoires », a expliqué Aimé Boji Sangara Bamanyirue, Ministre d'État, ministre du Budget, la semaine dernière au cours d’une conférence de presse. 

Le pays attend un autre décaissement de plus de 200 millions USD toujours pour appuyer ces investissements au niveau des provinces. 

« Il ya aussi des appuis à la balance de paiement. A chaque conclusion positive d’une revue, le pays bénéficie des appuis à la balance de paiement ».

Le programme avec le FMI ouvre la voie à d’autres partenariats également: « notre pays accède aussi à d’autres guichets de financement au niveau international. C’est le cas de la Banque mondiale qui vient de nous appuyer avec 250 millions USD d’appui budgétaire. Il y aura un autre décaissement au mois de mars ou avril de 250 millions USD additionnels », a ajouté Aimé Boji Sangara Bamanyirue.

« Nous avons repris de bonnes relations avec la Banque mondiale. Nous avons un portfolio de 7,2 milliards USD sur 5 ans », a-t-il déclaré. 

Pour le contexte, le Premier Ministre a demandé vendredi dernier au Ministre d’Etat, Ministre du Budget, au Ministre des Finances ainsi qu’à la Gouverneure de la Banque Centrale d’assurer un suivi permanent du processus avec la Direction et le Conseil d’Administration du FMI, pour l’approbation de l’accord prévue en décembre 2022.