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Bukavu : deux préfets d'écoles suspendus pour perception des frais illégaux auprès des finalistes
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Photo d'illustration
- Société
- Dimanche 23 octobre 2022 - 15:57
Deux préfets dont l'un est de l'Institut Fadhili, une école conventionnée catholique et son collègue de l'Institut de Kadutu ont été suspendus par leurs hiérarchies pour perception illégale des frais scolaires notamment les frais des pupitres pour la réintégration des élèves finalistes.
Dans deux correspondances différemment signées par les responsables de ces écoles.
Des faits confirmés après vérification par une commission d'enquête dépêchée dans ces écoles.
Ce premier est suspendu pour une durée indéterminée.
" Conformément au rapport d'enquête effectué à l'Institut de Kadutu par des inspecteurs au sujet de perception des frais d'inscription des candidats malheureux aux Examens d'État édition 2021-2022, il ressort de ce rapport une perception de 25 dollars par candidat pour achat des pupitres" dit une correspondance signée par le chef de division urbaine de l'EPST Bisimwa Balekambaka Norbert.
Les mêmes faits sont reprochés au préfet des études de l'Institut Fadhili, une école conventionnée protestante.
Cependant ce dernier écope d'une suspension de trois mois comme l'indique la correspondance consultée par ACTUALITÉ.CD.
" Vu la véracité des faits, j'ai le regret de vous annoncer que vous êtes suspendus de vos fonctions de préfet des études pour trois mois " explique Ntakurhebe Gwabulika coordinateur des écoles conventionnées protestantes du Sud-Kivu.
Quelques jours avant, ce sont les élèves de l'Institut Kasali qui ont manifesté dans les artères principales de la ville de Bukavu pour dénoncer l'imposition de ces frais dit des " pupitres" pour leurs réinscriptions après avoir raté aux Exetat.
Pour cette année 2021-2022, plusieurs échecs ont été enregistrés dans plusieurs écoles des provinces Educationnelles de la province du Sud-Kivu.
Pour leur réintégration, les responsables exigent des sommes variant entre 25 et 60 dollars américains.
Des pratiques interdites par le gouvernement provincial du Sud-kivu.
Justin Mwamba
